Texte & photos : Amandine Diot
Des fleurs, ça fait toujours plaisir ! Figurez-vous que votre perroquet pense la même chose ! Les perroquets sont nombreux à aimer les fleurs ! Alors plutôt que de faire la chasse au Coco qui grignote fleurs, feuilles et pétales du joli bouquet offert par notre amoureux et posé bien en évidence sur la table du salon, offrez-lui des fleurs !
Des fleurs en pot, en bouquet, posées ou suspendues dans la volière, des fleurs découpées qui agrémentent la gamelle du jour, bref … de la manière dont vous souhaitez mais des fleurs !
Fleurs du jardin, fleurs des champs, fleurs du fleuriste, fleur des arbres… vous n’avez que l’embarras du choix ! Liste (non exhaustive) des fleurs autorisées dans l’alimentation des perroquets :
Aloé
Amandier
Aneth
Anis
Armoise
Aubépine
Basilic
Bourrache
Bourse à pasteur
Callistemon
Calendula
Camomille
Capucie (saveur poivrée)
Chardon
Chèvrefeuille japonais (attention, les baies sont toxiques)
Ciboulette
Citronnier
Citrouille
Coriandre
Courgette
Eucalyptus
Fenouil
Fleur de la passion
Gardenia
Graminées
Haricot
Hibiscus
Kumquat
Lilas
Mélisse
Mouron blanc (attention mouron rouge = toxique)
Millet sauvage
Œillets (dianthus caryophyllus)
Oranger
Origan
Ortie
Oseille
Pâquerette
Pamplemousse
Pensée
Petit-pois mangetout
Pétunia
Persicaires
Pissenlit
Plantain
Pommier
Potiron
Pourpier
Renouées
Romarin
Rose (saveur fruitée)
Soucis
Sénéçons
Thym
Tournesol (éviter car il y a les graines)
Violette
Violette africaine
Bonne cueillette !
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Texte & photos : Amandine Diot
L’éclectus ou Grand Eclectus (Eclectus roratus) est un perroquet originaire d’indonésie, de Nouvelle-guinée, des îles Salomon, des Molluques et du nord-est de l’Australie. Il compte 10 sous-espèces répartis sur la totalité de sa distribution géographique.
L’éclectus est une exception parmi les perroquets, en effet, c’est un des rares psittacidés à avoir un dimorphisme. Le mâle est vert avec le bec orange, alors que la femelle est bleu – violet avec le bec noir. Un individu mesure 30 à 40 cm pour un poids de 380 à 800g pour les plus forts. Il a une durée de vie moyenne de 25 à 30 ans (et jusqu’à 50 ans en captivité).
Les éclectus vivent en solitaire, en couples ou en petits groupes qui sont souvent composés uniquement de mâles pendant la période de nidification. Surtout actif (et bruyant !) à l’aube et au crépuscule, il est plus discret le reste de la journée. Le soir venu, il rejoint volontiers des cacatoès (surtout les huppes jaunes) pour faire dortoir commun.
Même si occasionnellement, cet oiseau descend se nourrir dans les parcelles agricoles, on retrouve principalement les éclectus dans les zones boisées : forêts, mangroves, plantations, parcelles cultivées (plantation de cocotiers, d’eucalyptus…). Ils peuvent vivre jusqu’à près de 2 000 mètres d’altitude.
Les Eclectus sont des arboricoles pur, c’est-à-dire qu’ils passent la quasi-totalité de leur temps dans la canopée. Cette information est très importante, peut-être même la plus importante car elle renferme toutes les informations nécessaires à son bon maintient en captivité.
Dans la nature, son régime alimentaire est principalement constitué de végétaux : fruits, graines, fleurs, bourgeons, noix et nectar. Les grands éclectus apprécient particulièrement les pandanus, les bananiers, le maïs, les figues et les papayes.
Un pur végétarien
Dans la nature les éclectus se nourrissent dans les arbres, ils mangent toutes ou certaines parties (feuilles, noix, graines, fruits…). L’Éclectus est donc un pur végétarien (et non un granivore), son système digestif est donc adapté à cette alimentation.
Son tube digestif est plus court que celui des autres perroquets, ce qui leur permet d’assimiler des nutriments que d’autres perroquets rejettent. Son régime alimentaire doit donc être constitué en conséquence : 80% de fruits et légumes frais (60% au minimum) ! La part de légumes et de fruit doit être équitable et surtout DI-VER-SI-FIÉ !
Voici une liste non exhaustive de fruits ou de légumes que les Éclectus apprécient :
Fruits
Grenade (une de ses préférés), mangue, figue, goyave, cerise, melon, fruit à noyaux (pêche, prune,…), agrume, poire, pomme, banane, kiwi, raisin, fraise, les fruits de la passion, pastèque, abricot tomate (mûre),…
Légumes
Haricot vert, carotte, céleri, épinard, pois mange tout, radis, betterave, blette, laitue, courgette, brocoli, courge, piment rouge et vert, maïs, poivron, les pois de manière générale…
Soyez généreux en aliments riches en bêta-carotène (en gros les légumes oranges et verts !), il a besoin d’apports assez élevés.
A éviter ou à bannir
Les aliments déconseillés pour l’Eclectus sont :
Et les 20 % restants ?
Le reste du régime alimentaire de l’éclectus doit être DI-VER-SI-FIÉ une fois de plus. Il peut comprendre :
Arrêtons-nous un peu sur les extrudés… Ils sont à distribuer avec parcimonie car ils sont souvent à l’origine d’hypervitaminose (je parle des conséquences un peu plus loin). Les seuls extrudés que je peux recommander sont les « Pretty Bird Specifique Eclectus » conçus uniquement pour eux. Malgré tout, ils doivent composer une très faible part du régime alimentaire.
Les conséquences
Mauvaise alimentation (extrudés / graines sèches…) a des conséquences néfastes sur la santé de votre oiseau : mort précoce, mort subite, pathologies diverses, tendance à l’obésité si alimentation saine et équilibrée …
Le plumage est le meilleur miroir de la santé de votre oiseau. Un plumage terne, sans éclat, abîmé, dégradé par du picage est le reflet d’une mauvaise alimentation. Vous savez donc maintenant comment y remédier !
Les Éclectus sont sensibles à l’overdose de vitamines qui peut avoir pour conséquence le picage (évidemment) mais aussi sur l’agressivité, les hurlements et les cris anormaux, les mouvements involontaires des doigts…
L’Éclectus consomme peu d’eau car l’essentiel de son hydratation est procurée par les produits frais. Si votre perroquet consomme trop de graines sèches ou d’extrudés, son organisme n’aura alors pas assez d’eau pour pouvoir traiter la nourriture solide et les vitamines synthétiques, entraînant ainsi un engorgement du foie et une toxicité chimique globale entraînant d’autres maux (picage, mouvements involontaires des doigts…).
La distribution
Comme pour tous les animaux, vous devez laver et nettoyer les aliments. L’Éclectus apprécie ses aliments frais découpés en petits bouts (cube 1 à 2 cm, ou râpés).
Il a besoin de 2 à 3 repas /jour. Chaque gamelle peut comporter entre 4 et 7 cuillères à soupe de la ration du jour.
Une activité physique et des jouets
En parallèle d’une alimentation adaptée, votre oiseau doit avoir la possibilité de faire de l’exercice. Sa cage doit donc être suffisamment grande et il doit pouvoir se dégourdir les ailes quotidiennement. Un bon exercice aide l’Eclectus à maintenir sa santé physique et mentale et constitue une nécessité pour un animal heureux et en santé. L’Éclectus aime grimper, grignoter du bois tendre, se balancer, jouer tranquillement avec ses jouets, fourrager (surtout avec des enrichissements suspendus), …
Côté enrichissement
L’Éclectus n’est pas un junkie des jouets et autres enrichissements. Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Il aime en avoir à disposition et jouer avec quotidiennement. L’Éclectus adore par-dessus tous les jouets de destructions mous (type cartons ou branches fines et fraîches) et les jouets de foraging. Pour plus d’idées de ce côté-là référez-vous à mon livre « Des Jouets pour mon Perroquet » et aux articles et tutos en ligne sur mon site internet.
Il joue souvent calmement et en solitaire.
Parlons comportement
L’Éclectus n’est pas très grégaire, il préfère vivre en solitaire ou en couple. De ce fait, ce n’est pas un oiseau de compagnie collant, il est plus du style réservé et autonome. Il aime être en présence de ses humains mais dans la même pièce cela lui suffit, pas besoin d’être collé à vous H24. Il tolère le contact rapproché (caresses par exemple) mais jamais à forte doses ou trop longtemps.
Ce comportement n’étant pas naturel, c’est une excellente piste de training et de conditionnement pour les oisillons et jeunes oiseaux.
Monsieur Éclectus est en général, plus doux et plus affectif que Madame. Cette dernière est aussi plus territoriale et n’accepte en aucun cas l’intrusion d’un autre oiseau dans ses appartements privés !
On peut dire que c’est un oiseau calme et peu bruyant (hors mis les heures de claironage habituelles des perroquets). Il peut reproduire des mots ou des sons assez facilement s’il en bien sollicité et renforcé, sa voix est assez douce.
Côté personnalité on peut donc dire que c’est un perroquet autonome, calme et réservé.
L’Éclectus passe une grande partie de son temps à prendre soin de son plumage. Une partie de l’explication se trouve dans la texture des plumes, plus « filamenteuses » qu’une plume normale. L’Éclectus ne supporte pas avoir un plume souillée, voilà pourquoi il consacre une part importante de son temps libre à entretenir ses plumes. Ces perroquets apprécient les douches car elles les aident dans leur tâche. 2 à 3 douches par semaines sont raisonnable (en été, vous pouvez augmenter un peu la fréquence).
Vous saviez depuis bien longtemps que l’Éclectus est un perroquet exceptionnel, je ne vous ai rien appris de ce côté ! Mais si j’ai pu améliorer vos connaissances en ce qui concerne ses besoins, alors je suis aux anges ! Gardez bien en tête les 3 choses les plus importantes :
Et rien de plus simple pour vous que d’appliquer tout çà et d’avoir un perroquet en parfaite santé.
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Texte & photos : Amandine Diot
Au cours de ces dernières décennies, l’entrainement médical des animaux s’est considérablement enrichit. De nombreux professionnels ont permis sa diffusion et sa vulgarisation. Ce « medical training », comme le nomme nos amis Anglais, est d’une importance incroyable dans plusieurs domaines comme l’amélioration du bien-être, le suivit de santé, l’étude des comportements, la maitrise de la reproduction …
Pour réussir à entrainer son animal aux soins médicaux, il est impératif de travailler en confiance et en collaboration avec lui. Et cette collaboration s’établie grâce au conditionnement opérant et au renforcement positif. Ces techniques permettent de faire accepter des situations potentiellement stressantes ou inconfortables.
Ce sont les entraineurs de mammifères marins qui adopté en premier ces techniques de travail collaboratif, et qui ont ouvert la voie et surtout démocratisé le « medical training » au reste du monde animalier (grands singes, félins, grands mammifères, reptiles et bien sur les oiseaux…).
Pourquoi cette méthode a si bien fonctionné ? Tout simplement parce que nous nous sommes rendus compte qu’il était préférable de faire coopérer l’animal plutôt que de le contraindre sous la force, le stresser, l’anesthésier, le contentionner ….
Les oiseaux ont de grandes capacités pour apprendre (je ne vous apprends rien…) et ils réagissent merveilleusement bien au renforcement positif. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles les entrainements médicaux avec des oiseaux sont de plus en plus communs. Nous avons pu constater ses bienfaits notamment en termes de diminution du stress, facteur négatif dans bon nombre de situation (pathologie, relationnel, …). De nombreuses études existent à ce sujet et prouvent scientifiquement que ces paramètres sont nettement plus bas lorsque l’animal agit de manière spontanée. (La mesure du stress se fait par analyse sanguine.)
Ces entrainements apportent énormément au suivit vétérinaire. Il permet non seulement un meilleur suivit de santé mais il permet aussi à l’oiseau de vivre positivement un acte vétérinaire (soin, prise de médicaments…).
L’entrainement médical permet aux perroquets de s’investir de manière volontaire dans la taille des ongles, la prise de médicaments volontaire, l’ouverture des ailes, l’entrée volontaire en cage de transport, manipulations diverses, la pesée … Les perroquets entraînés au médical training avec les méthodes de renforcement positif sont très volontaires et ont tendances à reproduire les comportements demandés au-delà de nos demandes car ils sont demandeurs de renforcements.
Le training permet aussi de travailler des oiseaux agressifs et ainsi de diminuer leur comportement.
Ces entrainements peuvent aussi être réalisés avec des oiseaux n’ayant aucun contact avec l’humain (ne se laissant pas porté sur la main).
Voici des exemples d’entrainement médical :
– Autoriser un examen tactile général
– Autoriser la palpation du bréchet et du muscle de la poitrine
– Le stationnement: Se tenir debout pendant un certain temps sur un perchoir désigné.
– Le ciblage : toucher ou diriger une partie du corps vers un point donné
– Le déplacement: Pour passer d’un emplacement à un autre emplacement désigné. (Cet entrainement est surtout utile lorsqu’il y a un blocage pour passer une porte, une pièce…)
– Le A à B: Pour passer du point A au point B
– La mise en caisse: l’oiseau doit entrer volontairement, rester en place sereinement. La boite de transport doit ensuite être déplacée sans que l’oiseau montre des signes de stress
– La pesée : se placer et rester immobile sur la balance jusqu’à la lecture du poids
– Présenter ses pattes pour l’examen
– La pédicure : permettre le limage des ongles
– La contention : permettre l’enveloppement dans une serviette
– Permettre le contact avec une compresse ou autre matériel
– La prise de médicaments volontaire
Photos :
– Barça, Youyou du Sénégal, photo de Estelle VILLERET
– James, Gris du Gabon, photo de Martine Massa
– Ara Ararauna, photo de Muriel
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Texte & photos : Amandine Diot
L’hiver approche, avec ses gelées, la neige, le glacial vent du Nord, la neige … Même si nous ne vivons pas au Pôle Nord, nos températures hivernales peuvent facilement se retrouver dans les négatifs.
La majorité des perroquets sont originaires de zones géographiques qui ne connaissent évidemment pas des vagues de froid de ce genre (les aras viennent des forêts humides d’Amérique du Sud, les perruches à collier des climats doux Indiens, les Gris du Gabon des climats sec et chauds africains….). Même s’ils s’acclimatent au froid, des baisses de températures sont un facteur de stress pour nos perroquets. Les rudesses de l’hiver mettent à rude épreuve l’organisme de nos perroquets. Pour limiter ce stress sur la santé et maintenir le confort de vie des oiseaux, essayez de préserver votre perroquet pendant l’hiver.
Le seul perroquet supportant tout à fait agréablement les rudesses de l’hiver sans besoin du moindre confort est le Kéa (Nestor notabilis). Ce perroquet endémique de Nouvelle-Zélande est un vrai montagnard ! Il apprécie pleinement une altitude de 1 000 – 1 400 m d’altitude et peut trouver son bonheur jusqu’à environ 2 400 m.
Les perroquets de compagnie ont une résistance moins élevée aux écarts de température que les perroquets d’agréments vivant en permanence à l’extérieur. Les perroquets de compagnie sont confortables entre 17 et 20°C, car c’est à ces températures qu’ils sont habitués depuis tous petits. Les perroquets vivant en permanence à l’extérieur supportent évidemment des températures plus inférieures puisque leur corps y est plus habitué (leur duvet est notamment plus fourni). Ils ont néanmoins besoin d’un certain confort (pour se protéger du vent par exemple ou bien lors de température très basses).
Tous les perroquets peuvent supporter des températures avoisinant les 0°C s’ils sont BIEN protégés des courants d’airs. Les perroquets acclimatés peuvent aussi supporter des températures négatives sur quelques jours consécutifs. Par contre un perroquet de compagnie ayant toujours vécu à 18 – 20°C se retrouvant dehors en plein milieu de l’hiver se retrouvera rapidement en hypothermie.
Ce qui est très stressant pour tous les oiseaux, c’est le changement brutal de température, et ce, peu importe le sens du changement froid-chaud ou chaud-froid. Considérez qu’une variation de température de 10 à 15 °C sur une période de 24 h est déjà un facteur de stress pour l’organisme de votre oiseau.
Gardez bien en tête que c’est le changement brutal de températures qui est rude pour l’organisme du perroquet et qu’ils ont besoin de s’acclimater pour supporter des températures basses.
Le deuxième facteur important pour le confort de votre perroquet de compagnie est l’humidité. Sous l’effet du souvent, le taux d’humidité tendance à baisser (logique !). Certains modes de chauffage ont tendance à assécher plus l’air (convecteurs électriques par exemple). Les perroquets n’aiment pas un air sec.
Laissez-moi vous expliquer en quoi cette humidité est importante pour votre perroquet. Une humidité insuffisante peut assécher la peau et provoquer des démangeaisons, assécher les plumes et les rendre plus cassantes ou plus sèches, ou bien développer certains problèmes respiratoires.
Dans une habitation, on considère que l’humidité doit être comprise entre 40 et 60 %. C’est surtout en hiver que l’humidité de l’air est trop faible, puisqu’elle avoisine plus les 30 – 40 % dans les habitations.
Même en hiver vous pouvez sortir votre perroquet dehors. Je vous conseille toutefois de le faire avec une certaine logique !
Si vous mettez votre oiseau dehors en cage ou en volière, pensez à le faire de manière progressive pour qu’il s’habitue. N’oubliez pas qu’un oiseau d’appartement a besoin de beaucoup de temps pour s’acclimater au froid. Si vous pouvez réaliser cette période d’acclamation sur l’automne c’est encore mieux, comme çà il aurait le temps de se faire pousser un bon manteau de duvet ! Sortez-le quelques minutes seulement lors d’une belle journée, et n’oubliez pas de bien le protéger du vent. Puis laissez-le un peu plus longtemps chaque semaine.
Si vous sortez votre oiseau en vol libre, pensez toujours à sa sécurité. Ce que je veux dire par là, c’est que vous devez garder en tête trois paramètres très important. D’une part, volez votre oiseau dans les heures les plus favorables (11 h – 14 h (heure de Paris)). D’autre part, restez sur des exercices / des demandes simples en hiver afin de ne pas prendre trop de risque car perdre son perroquet en hiver même une seule nuit peut avoir de lourdes conséquences. Enfin, ne sortez que si la météo est favorable, je sais que cela réduit un peu le nombre de sorties en hiver mais c’est pour le bien de votre perroquet.
Je me souviens d’une nuit d’hiver interminable, où un de mes ara ararauna étais resté branché en haut d’un chêne de plus de 25 m de haut. Impossible de le faire descendre jusqu’à ce que le jour se couche… et cette nuit-là il a neigé.
En récupérant ce petit crapaud le lendemain matin il avait perdu presque 100g ! Ce qui est assez conséquent. Heureusement il allait très bien et a vite récupéré cette perte de poids. Tout çà pour vous expliquer, qu’un perroquet perdu en plein hiver est un oiseau qui a peu de chance de survie. J’estime qu’en plein hiver un perroquet taille S (type perruche) survie 2-3 jours au maximum, pour un perroquet taille M (type amazone – gris) 3-4 jours et pour un perroquet grand modèle (ara) on peut aller jusqu’à 5-6 jours maximum. Les conditions météo peuvent évidemment faire terriblement varier ces données, je me base sur des journées à 5-10°C et des nuits entre -1°C et 3°C.
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Occuper son perroquet est important. Mais cela doit aussi rester simple et financièrement abordable, c’est le principe de Mon Perroquet. Voici une idée simple et facile à réaliser vous même. Cette “Pyramide aux merveilles” est un enrichissement à la fois de manipulation, de destruction et de foraging.
Vous avez besoin :
– d’une boite de forme pyramidale (par exemple d’une boite de Toblérone)
– d’une paire de ciseau
– une ficelle et un mousqueton a vis
– quelques friandises
Commencez par manger le Toblérone pour pouvoir utiliser la boite vide.
Ensuite couper un des petits côtés de la boite. C’est par là que vous introduirez la friandise suspendue par la ficelle. N’oubliez pas : votre ficelle doit à la fois tenir la friandise et soutenir l’enrichissement.
La prochaine étape consiste à faire quelques trous dans la boite afin d’aider Coco à utiliser son enrichissement. Pour les perroquets expérimentés, vous pouvez sauter cette étape.Ce jouet occupera grands et petits perroquets.
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L’hiver arrive … affronter le froid est souvent une épreuve pour nos perroquets vivant en extérieur. Voici 10 solutions pour aider nos oiseaux à passer un meilleur hiver.
Les petites espèces sont évidemment plus sensibles aux rudesses hivernales.
Un oiseau qui gonfle son plumage et ressemble à une boule de plume bien ronde, couvrant la totalité de ses pattes et rentrant la tête dans les épaules a une position typique de lutte contre le froid. Les extrémités (doigts, pattes, ailes) sont les plus fragiles en hiver.
Le froid entre et sort de la volière par le toit. Afin de stopper ce mouvement calorimétrique, vous pouvez couvrir le toit, en totalité ou sur les 2/3 avec un voile d’hivernage. Cette couverture permettra aux perroquets de conserver un peu de chaleur dans leur volière. Vous pouvez aussi couvrir la cage seulement la nuit afin de laisser les oiseaux profiter au maximum de la lumière.
La position de la volière est importante. L’implantation d’une volière au Sud est toujours à favoriser.
Dans le cas d’une volière déplaçable, vous pouvez aussi la coller contre un mur (sud ou sud-ouest de préférence).
Les lampes chauffantes sont une très bonne manière d’apporter du chauffage à un oiseau lorsqu’il fait froid. Les lampes chauffantes ont l’avantage d’être facilement déplaçable. Elles représentent un investissement financier modeste (environ de 20 € ). Préférez des ampoules céramiques, plus chère à l’achat, mais apportant une meilleure chaleur, plus diffuse. Les ampoules infrarouge apportent une chaleur de moins bonne qualité et la lumière qu’elles diffusent peuvent gêner le perroquet. Par contre, on le remarque immédiatement lorsqu’elles sont grillées.
Les perchoirs chauffants sont équipés d’une résistance délivrant une chaleur douce. Ce qui permet aux pattes de conserver une température correcte et de ne pas geler. Ils doivent être utilisés que par grands froids, car un usage à long terme peut causer des problèmes de circulation sanguine.
Les tentes de confort sont généralement réalisé en tissus et suspendues dans les cages. Elles sont adaptées à toutes les cages et toutes les espèces (différentes tailles existent). Elles sont en générale appréciées des oiseaux car ils s’y sentent en sécurité. Elles offrent aussi à l’oiseau un certain confort en hiver car elles conservent bien la chaleur.
Un fond de cage est un paramètre important pour isoler une volière du froid. Choisissez une litière naturelle (du paillis de chanvre, paille, des copeaux de bois ….). Optez pour une bonne épaisseur, une quinzaine de centimètre est une bonne moyenne. Ceci permettra d’isoler les oiseaux du froid venant du sol.
S’amuser est une bonne activité physique, et l’activité physique augmente le métabolisme et la température du corps. Un perroquet qui a des jouets pour s’occuper aura plus d’activité et donc moins froid. L’activité physique est très importante en hiver.
En groupe, les oiseaux peuvent profiter de la chaleur des uns et des autres. Ce paramètre dépend de la collection animalière que vous possédez, mais il regrouper les oiseaux pour l’hiver peut être une bonne stratégie de lutte contre le froid. Veillez toutefois à disposer d’un espace suffisant, d’espèces pouvant se tolérer…
Les oiseaux vivant à l’extérieur ont un énorme besoin en apport d’énergie (donc en alimentation). En hiver, ces oiseaux ont besoin de beaucoup d’énergie pour maintenir leur température corporelle (cela s’appelle la thermorégulation), ils monopolisent environ 1/5 de plus d’énergie qu’un oiseau vivant en intérieur.
Une alimentation riche est un bon moyen de stimuler le métabolisme de l’oiseau et ainsi stimuler sa température corporelle. Il est judicieux d’apporter un repas plus riche en fin de journée (le maïs est un bon élément à ajouter à la ration par exemple).
Les noix (noisette, Grenoble, pécan, amandes…) et les fruits secs (dattes, raisins…) sont d’excellents compléments lors des périodes rigoureuses.
En hiver, vous devez toujours avoir des restes en quantité suffisantes dans vos gamelles.
Une volière avec un bâtiment attenant est toujours un plus lors de l’hiver. Les oiseaux peuvent y passer la nuit et y sont plus préservés du froid. Une petite ouverture pour le passage des oiseaux suffit.
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