Mon perroquet & cie
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Texte & photos : Amandine Diot  

Paru dans La revue des Oiseaux Exotiques n°383, mars 2013

Publié en mai 2016 

Votre perroquet manipule ses objets ou tient ses aliments avec quelle patte ? La gauche ?… alors votre oiseau n’est pas un marginal !  

Lorsque qu’un perroquet a besoin de manipuler un objet, de la nourriture, un jouet, etc il s’aide évidement de ses pattes et de ses doigts.

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Et il semblerait que, comme pour nous, ils soient plus à l’aise et plus habile avec une certaine patte.  

Il en va de même  au repos, le perroquet apprécie se reposer uniquement sur une seule patte et le choix de celle-ci dépend de chaque individu. 

Une étude Australienne confirme que les perroquets ont tendances à être gaucher plutôt que droitier.  

«Fondamentalement, vous obtenez une relation très étroite entre l’œil qu’ils utilisent pour voir l’objet et puis la main qu’ils utilisent pour le saisir, ceci a été très cohérent à travers toutes les espèces sauf pour un couple », a déclaré Calum Brown, Université Macquarie à Sydney, qui a dirigé l’étude. 

Cette étude, publiée dans « Biological Letters », a étudié le comportement de plus de 300 perroquets de plusieurs espèces. Les résultats prouvent que plus de 47 % des perroquets sont gauchers contre 33 % de droitiers. Les 20 % restant ont des tendances ambidextres marquées.  

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Alors vous avez un gaucher ou un droitier à la maison ? 

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Renforcement alimentaire pour ces aras.
(Natural Encounters Inc., Floride, 2010)

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Une idée de jouet simple mais efficace à réaliser chez vous en 2 minutes. Adapté à toutes les espèces grandes ou petites… Bref, un classique de l’enrichissement « fait maison » !
Amusez-vous bien

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Texte & photos : Amandine Diot  

Actuellement, en ce qui concerne la santé humaine, on parle beaucoup des effets néfastes du cholestérol et en particulier du cholestérol LDL. Celui-ci est appelé mauvais cholestérol car il obstrue petit à petit les artères s’il est présent en trop grande quantité et peut alors entraîner des pathologies cardiaques (hypertension, athérosclérose, infarctus…).

Le cholestérol est en majeure partie apporté par l’alimentation. Les œufs ont particulièrement fait l’objet de réticences car le jaune d’œuf contient un taux élevé de cholestérol.

En fauconnerie, l’aliment de base est le poussin d’un jour. Ce dernier renferme une poche appelée vitellus contenant le jaune de l’œuf non utilisé par le fœtus avant l’éclosion.

Les fauconniers ne partagent pas tous le même point de vue sur le fait que nourrir un rapace sans vitellus peut faire diminuer son taux de cholestérol et ainsi limiter l’apparition de problèmes cardiaques. Des études faites sur certains psittacidés démontrent qu’une alimentation trop grasse (et donc chargée en cholestérol) favorise l’apparition et l’aggravation de pathologies cardiaques.

Pour doser le cholestérol, l’analyse de sang est la manière la plus simple et la moins coûteuse. Les paramètres recherchés au cours des prises de sang sont le cholestérol (total, LDL et HDL) mais aussi les triglycérides, les protides, l’ASAT et les CPK. Ceux-ci peuvent permettre de diagnostiquer une pathologie ou un dysfonctionnement et aussi d’évaluer les dommages éventuels liés au  cholestérol.

La fauconnerie du Puy du Fou, intéressée par ce sujet, m’a donné l’opportunité et les moyens de mener une étude  afin de déterminer si le vitellus des poussins d’un jour a une influence néfaste sur la santé des oiseaux utilisés en fauconnerie. Nous avons choisi les oiseaux concernés par cette étude (quatorze oiseaux de cinq espèces différentes) et les avons répartis en deux groupes selon l’alimentation (avec et sans vitellus).

Tous les mois, sur chaque oiseau, des prélèvements sanguins ont été pratiqués, et les résultats analysés, soit au total cinq prises de sang par individu.

Au cours de ce travail, j’ai rencontré des personnes aux grandes qualités humaines et professionnelles : fauconniers, vétérinaires, techniciens, personnel médical… J’ai ainsi approfondi ma compréhension et mes connaissances des oiseaux de proie, leur anatomie, leur physiologie et mieux appréhendé les répercussions que peut avoir l’alimentation sur leur santé.

L’étude s’est déroulée d’août 2006 à janvier 2007 à la fauconnerie du Grand Parc du Puy du Fou. Les données de ces deux échantillons (avec ou sans vitellus)  m’ont alors permis d’effectuer des statistiques par des tests d’homogénéité et par la méthode des « moindres carrés », selon le résultat à démontrer.

Cinq tests d’homogénéité ont étés réalisés afin de savoir si les taux de chaque paramètres variaient au cours du temps (durant et entre le début et la fin de l’étude), selon le sexe, selon l’alimentation et selon l’âge. Les tests d’homogénéité ont démontré que les taux de cholestérol total et LDL avaient diminué entre le début et la fin de l’expérimentation pour les oiseaux nourris sans vitellus et que les mâles présentaient des taux de cholestérol HDL plus élevés que les femelles. De plus, lors d’une alimentation sans vitellus les oiseaux présentent des taux plus faibles de protides de d’ASAT. Enfin l’âge aurait une influence sur les taux de CPK.

Le test des « moindres carrés » a été effectué afin de connaître l’influence du cholestérol LDL sur les autres paramètres dosés. Les taux de LDL présentent des corrélations positives avec les taux d’ASAT, de protides et de cholestérol total.

De tous ces tests, il apparaît donc que l’alimentation avec ou sans vitellus des oiseaux de fauconnerie a des conséquences sur leur santé. Les oiseaux ayant été nourris sans vitellus présentent des taux inférieurs en ce qui concerne les taux de cholestérol total et surtout LDL.

Pour supprimer le vitellus des poussins d’un jour deux solutions sont réalisables : il faut soit l’enlever manuellement, soit garder le poussin en vie quelques jours afin que le vitellus se résorbe naturellement. Pour cette dernière solution le coût serait plutôt élevé et ceci demanderait beaucoup de travail et de précautions sanitaires.

Peu d’études concernant l’alimentation des oiseaux de proie ont été réalisées jusqu’à présent, d’où la difficulté de collecter des données de référence.

En ce qui concerne l’influence de l’âge sur les taux de paramètres sanguins, certains spécialistes ont prouvé qu’il n’y avait pas de lien. Mes résultats d’expérimentation sont conformes à ces données.

Pour ce qui est de l’influence du sexe sur les différents paramètres étudiés au cours des prises de sang, mes résultats ne sont pas conformes à ceux de la bibliographies, puisque j’ai trouvé que les mâles présentaient des taux plus élevés que ceux des femelles, alors que Dell’Omo et Cavellina (1998) avançaient que le sexe n’influait pas sur les paramètres sanguins.

Les résultats et les données recueillis au cours de ce travail permettent de compléter la base de données relative aux oiseaux de proie, et ainsi d’améliorer nos connaissances à leur sujet.

Pour conclure ce rapport, je pense qu’il serait intéressant de  poursuivre cette étude, en choisissant un groupe plus important d’oiseaux et plus homogène  (espèce, âge, sexe…) ce qui permettrait de déterminer avec certitude et exactitude l’influence du vitellus sur le cholestérol des oiseaux de proie.

Vous pouvez visionner mon rapport de stage :

https://www.mon-perroquet.fr/wp-content/uploads/2022/07/amandine-diot-rapport-de-stage-influences-alimentaiton-sans-vitellus-chez-oiseaux-en-fauconnerie.pdf

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Chez les oiseaux il y a deux façons de faire sa toilette : en mode vite fait en replaçant les plumes avec le bec ou en prenant un bon bain / une bonne douche.  Nos cousins sauvages n’ont qu’à attendre la pluie ou trouver une piscine naturelle (flaque, rivière, bord de lac…) pour se laver, mais nous, perroquets de compagnie avons besoin de votre aide, à vous humain,  pour cela, surtout pour ceux d’entre nous vivant exclusivement en intérieur. Et de quel droit les perroquets n’auraient pas le droit de se doucher ? Vous le faites bien vous les humains ! Parole de perroquet, je vous affirme que nous avons un réel besoin de se laver, voilà 3 bonnes raisons qui vous le prouvent.  

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  1. Bonne raison n°1 : comme vous on se lave ! 

Nous, les perroquets,  n’avons pas les pattes palmées mais nous aimons l’eau voir même nous l’adorons : elle nous rend propre.  

Se laver c’est une question de santé ! L’action de l’eau permet de nettoyer notre peau et nos plumes de la poussière (environnante et la poudre laissée par les plumes), l’huile en surplus sur nos plumes, les particules de plumes mortes, les parasites et bien d’autres éléments indésirables…..  

L’eau nous permet aussi de garder la peau souple et hydratée. En effet, notre peau se dessèche facilement. Alors… pour un perroquet vivant à 100% en intérieur, je ne vous explique même pas…. Nos plumes ont besoin d’humidité pour conserver certaines de leurs propriétés.  

Comment laver son perroquet ? 

Il existe différentes techniques, le plus courantes sont : 

Si votre perroquet prend sa douche tout seul, garder toujours un œil sur lui. 

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Quelle doit être la température de l’eau ?  

Nous ce qu’on aime c’est l’eau tiède, ou à tendance fraîche (surtout par de belles journées d’été). L’eau chaude peut vraiment être dangereuse pour nous et endommager notre épiderme ou notre plumage. 

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Viser juste ! 

Si c’est vous qui nous aspergez, s’il vous plait abstenez-vous de nous arroser en pleine tête ce n’est pas du tout agréable.   

Les zones que nous apprécions braiment beaucoup sont, par ordre de préférence : 

La toilette et ses options  :

D’après mes sources, la douche (qu’elle soit à la salle de bain ou en arrosage fin via un spray, un jet d’eau …) est notre moyen de toilette préféré, toutes espèces confondues. Vient ensuite le bain et enfin la pluie. Tout çà est bien évidemment une affaire de gout, et chaque perroquet doit pouvoir décider de son mode de toilettage. Humain, c’est à vous aussi de trouver ce qui nous correspond le plus ! 

 

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On se tient bien droit pour montrer que tout va bien… ça fonctionne aussi la tête en bas ! 

Mais nous avons aussi d’autres moyens  de prendre soin de nous : 

Petite note personnelle à l’attention des commerciaux en cosmétique : un perroquet a seulement besoin d’eau pour se laver. Pas de savon ou autre produit, ils  détruiraient le « film protecteur » des plumes, et pourrait engendrer des démangeaisons de peau et aller jusqu’au picage. 

Bonne raison n°2 : un rituel zen 

Le bain est un moment zen pour nous aussi (par contre pour nous pas besoin de bougies et de bain moussant ! ). C’est une excellente manière de nous détendre et d’apaiser nos tensions.  

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Se laver fait partie de notre rituel quotidien. Et comme tout rituel, il se doit d’être appliqué dans un certain ordre. Petite description pour les bipèdes de votre genre non-initié : 

Vidéo de Adrien Garcia

Après tout çà 2 options de nettoyage (à utiliser seule ou à cumuler) : 

Les oiseaux sont dotés d’une glande sécrétant une « huile de soin spéciale plumes », c’est la glande uropygienne. La glande uropygienne est située en bas du dos, juste avant le début de la queue. 

Chez certains d’entre nous (Psittacidés) cette glande est bien développée comme pour la perruche ondulée ou l’ara chloroptère. En revanche, elle est absente chez certains comme chez les amazones ou l’ara hyacinthe.  

Lorsqu’on se toilette, on stimule la production de cette substance par de légers contacts du bec. Vous avez déjà du nous voir dans cette position d’apparence inconfortable. 

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Puis prend un peu de cette substance sur le bec et on la répartie sur les plumes en ayant besoin lorsqu’en les lissant.  

Cette sécrétion possède des rôles multiples : lustrage du plumage, imperméabilisation, toilette, inhibition de la croissance des micro-organismes, synthèse de la vitamine D3, maintien de l’intégrité de la corne du bec et des écailles. 

Le grattage ou poudrage au duvet 

Le duvet poudreux ou pulviplumes existe chez peu d’espèces d’oiseaux mais les perroquets en sont équipés. La quantité de poudre est variable selon les espèces : assez élevée chez les perruches calopsittes, les cacatoès et les perroquets gris, pratiquement nulle chez les perroquets amazones, les inséparables, le grand éclectus et les conures. 

C’est cette fine poudre qui s’échappe du plumage quand votre perroquet se secoue ou laisse sur vos vêtements après sa toilette.  

La poudre de plumes est produite par  de très petites plumes à croissance continue et libérée lorsque celle-ci se rompt (par exemple lors de la toilette). Elle est très fine,  un peu cireuse et principalement constituée de kératine.  

Le duvet poudreux est réparti sur tout le corps chez les Psittacidés, parmi les plumes de contour et le duvet définitif. Il participe à l’imperméabilité et à l’entretien du plumage (effet lissant). 

Bain, douche, c’est une question de goût ! 

Nous ne réagissons pas tous de la même manière en ce qui concerne la toilette. Chaque individu a sa personnalité, son baguage émotionnel et donc ses affinités vis-à-vis de ce sujet.  

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Le baguage génétique de votre coco peut aussi  influer sur ses préférences de toilettage, et ce même s’il est né en captivité (car nous n’avons pas eu suffisamment de générations pour modifier notre baguage génétique). La pluie fait partie du quotidien dans les zones tropicales, les perroquets originaires de ces contrées (aras, amazones…) ont donc l’habitude de ces « douches naturelles ».

En revanche, la pluie peut avoir un effet dingue sur des espèces vivant en zone plus aride : les cacatoès, par exemple, sont très excités par les premières gouttes d’eau ! Ils se secouent souvent tête en bas, ailes écartées pour emprisonné un maximum de gouttes dans leurs plumes. Lors de ces événements, ils mettent un petit moment à perdre de l’intérêt pour ça. Ahhh… ces cacatoès toujours un peu foufou !!! 

L’enthousiasme pour l’eau diffère donc selon les espèces et selon les individus.  

Pour la plupart d’entre nous, le bruit et le contact de l’eau a un pouvoir attrayant et appelle immédiatement à la toilette des plumes.   

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Par exemple, les aras apprécient énormément prendre une douche avec leur humain chouchou dans la salle de bain.  

Les perruches, en revanche, préfèrent la fine pluie d’un brumisateur et se contorsionnent pour que les gouttelettes d’eau se répandent sur un maximum de plumes.  

D’autres, comme par exemple les inséparables, préfèrent encore les bains.  

Quand doucher son perroquet ? 

Le rituel du bain doit se faire en plein jour d’une part pour que nous ayons le temps de sécher avant d’aller au lit. Comptez minimum, 2 heures avant le couché.  

En terme de fréquence, chacun d’entre nous à ses préférences : plus ou moins souvent. A vous de trouver ce qui correspond à votre doudou ! 

Une moyenne de 2 douches/bains par semaine est une bonne moyenne. En période de mue, il ne faut pas hésiter à nous proposer plus régulièrement l’accès à l’eau car cela faciliter la repousse de nos nouvelles plumes.  

Bonne raison n°3 : une occupation longue durée 

Le toilettage, une solution face au picage ? En termes de comportement, on dit que le toilettage est une occupation dite de confort. Cette dernière est extrêmement chronophage pour un oiseau.

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Laver son perroquet (avec sa volonté, bien évidemment…) est un excellent moyen de lutter contre le picage tout simplement car une simple de douche de quelques minutes peut occuper un perroquet un long moment.

Après la douche, il passe beaucoup de temps à se sécher, à replacer ses plumes, à ouvrir ses tubes de kératine, etc…  Il s’occupe donc de ses plumes mais à bon escient ! 

Mon perroquet refuse de se laver  

Pour la plupart d’entre nous, pas  besoin  d’encouragement pour aller se laver. Si vous tombez sur un perroquet un peu réticent, accompagnez le avec douceur et encouragez-le les premières fois.  Si vous tombez sur un perroquet totalement réticent à cette idée, il est important de trouve un moyen non-traumatisant de le laver pour la bonne santé de leur plume et leur peau. Le forcer à prendre une douche ne sert à rien.  

Voici quelques solutions simples pour perroquets anti-douche : 

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Je grelotte …. 

Une fois mouillé, il est important de nous écarter des courants d’air pour ne pas qu’on tombe malade.  

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Toutefois, si vous voyez mes plumes de ventre trembler après mon bain, ne vous inquiétez pas…. C’est un comportement normal et courant après un bain. Le fait de contracter les muscles de ma poitrine (d’où leur mouvement) m’aide à faire remonter ma température corporelle.  

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Texte & photos : Amandine Diot  

La longévité dépend de bien des paramètres (alimentation, hygiène, génétique, santé…). Votre rôle est prépondérant dans la durée de vie de votre perroquet. Offrez-lui une bonne alimentation, de l’activité physique, des soins adaptés à son espèce, un lieu de vie sain etc. 

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Monsieur Éclectus à gauche et Madame à droite

Les espérances de vie sont des moyennes données à titre indicatif.

 Espèces
Espérance de vie
Amazone (toutes espèces confondues)50 à 60 ans
Grands ara (de manière générale)50 à 70 ans
Ara ararauna50 à 70 ans
Ara chloroptère50 à 70 ans
Ara hyacinthe50 à 70 ans
Ara d’Illiger (ou macarana)30 à 40 ans
Ara macao50 à 70 ans
Ara noble30 à 40 ans 
Ara sévère30 à 40 ans
Cacatoès à œil nu40 à 50 ans
Cacatoès à huppe jaune50 à 60 ans
Cacatoès des Moluques50 à 60 ans
Cacatoès de Goffin40 à 50 ans
Cacatoès rosalbin30 à 40 ans
Caïque20 à 30 ans
Calopsitte ou cockatiel18 à 25 ans
Conure (de manière générale)20 à 30 ans
Conure à joues vertes20 à 30 ans
Conure de Patagonie20 à 30 ans
Conure jandaya20 à 30 ans
Conure nadaya20 à 30 ans
Conure soleil20 à 30 ans
Eclectus50 à 80 ans
Gris du Gabon50 à 70 ans  
Gris du timneh50 à 60 ans
Inséparable15 à 20 ans
Jardine25 à 35 ans 
Kakariki20 à 30 ans 
Lori25 à 35 ans 
Meyer20 à 30 ans
Perroquet à tête brune20 à 30 ans 
Perroquet à ventre rouge20 à 30 ans
Perruche à collier25 à 40 ans 
Perruche d’Alexandra15 à 20 ans 
Perruche de Bourque12 à 15 ans 
Perruche élégante15 à 20 ans
Perruche mélanure20 à 30 ans 
Perruche ondulée5 à 12 ans 
Perruche splendide15 à 20 ans 
Pionus35 à 45 ans 
Quaker20 à 40 ans 
Rosella25 à 30 ans 
Toui Catherine15 à 25 ans
Toui céleste20 à 30 ans
Turquoisine10 à 15 ans
Youyou20 à 30 ans

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Texte & photos : Amandine Diot  

L’alimentation de nos perroquets de compagnie demande d’être abordée avec attention.  Au même titre que pour nous, son importance est de premier ordre car elle influe sur d’autres domaines comme la santé, le bien-être, les besoins et comportements naturels, l’espérance de vie, la prévention des maladies, le dynamisme…

“Que ton aliment soit ta seule médecine”

Hippocrate, 460-370 av. J.-C.

Les graines germées, qu’est-ce que c’est ?

Certains propriétaires de perroquets intègrent des graines germées dans l’alimentation de leurs oiseaux. Pour les obtenir, il faut laisser Dame Nature travailler un peu (quelques dizaines d’heures suffiront)! Sous l’effet de l’eau et d’une température correcte, une graine sèche se développe et produit ainsi un germe. C’est  à ce stade que l’on parle de graines germées.

Pourquoi consommer des graines germées ?

C’est une méthode simple pour agrémenter un aliment sain à la ration.  Par comparaison aux graines sèches ou aux extrudés, les graines germées sont plus riches en éléments nutritifs notamment en vitamines, calcium, potassium, magnésium et des oligo-éléments (surtout fer, sélénium et zinc).

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Extrait de “Découvrez les graines germées, livre de culture” Marcel Monnier éd. Vivez Soleil

Teneur en vitamines (mg/kg) avant et après 5 jours de germination – blé

Depuis que je donne des graines germées à mes perroquets je constate que :

– Tous adorent çà ! C’est un aliment appétant et apprécié de tous, petites ou grandes espèces.

– Il est très apprécié par les jeunes en cours de sevrage puisque les graines se décortiquent facilement.

– Donne un plumage plus fournit, plus brillant et plus éclatant.

– Facilite énormément la repousse des plumes lors des mues ou dans des cas de picage.

Inclure les graines germées dans l’alimentation

Vous pouvez sans problème inclure les graines germées à ration quotidienne de vos perroquets.

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Pour ceux qui choisiraient d’en distribuer ponctuellement, privilégiez les périodes de reproduction et de mue (coûteuse en énergie pour nos oiseaux).

3 façons d’apporter des graines germées à votre perroquet

Il est important de choisir des graines adaptées aux oiseaux que vous avez : de petites perruches ou de grands aras ne mangent pas tout à fait les mêmes graines !

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Pour cela vous pouvez :

– Faire germer les graines de votre mélange traditionnel (pensez à retirer les fruits secs, croquettes et autre agréments

Acheter un mélange de graines ou des graines germées toute prêtes (vous en trouverez facilement en magasin bio)

– Faire votre propre mélange

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Mélange de graines germées toute prêtes achetées en magasin

Quelles graines choisir ?

Vous pouvez pour ainsi dire faire germer n’importe quelle graine. Le mélange peut être unique (un seul élément) ou bien varié (vous combinez différentes graines).

Pour les perruches

Le plus souvent on utilise une base de millet jaune (entre 30 et 40 %), du blé (15 à 20%), de l’avoine (15% minimum), millet blanc ( 10 %), cardy (5%), riz paddy ( 5 à 10 %), alpiste (5%) , sarrasin (5%).

Pour les perroquets et  les grands aras

Le plus souvent les mélanges sont faits à partir de : cardy (20 %), riz paddy (10 à 15 %), sarrasin (5 %), blé (10 à 15 %), maïs(20 %), pois (mélange vert, blanc et marbré) (20 %), vesce (2 %), dari (2 %), chanvre (2 %).

Ma recette

J’utilise un mélange universel (adapté à toutes nos espèces donc de la perruche  au grand ara). Le mélange est décrit en dose / élément. Vous n’avez plus qu’à prendre une dosette plus ou moins gros pour varier la quantité globale du mélange !

3 ½  maïs

3 ½ tournesol

3 ½ mélange pigeon

1 ½ riz paddy

1 cardy

1 avoine

½ blé

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D’autres graines simples à faire germer seules ou en mélange

L’alfalfa, reine des vitamines

C’est une des semences les plus faciles à faire germer et une des plus complètes du point de vue nutritionnel. Riche en protéines, sels minéraux, (calcium, fer, magnésium, potassium, phosphore), et surtout en vitamines A, B1, B2,B9, B12, C, D et E.

La lentille, un basic

Ce sont les graines les plus simples pour débuter. Les lentilles contiennent des acides aminés indispensables. Autre avantage de taille : ses minéraux. Elle est aussi riche en potassium, fer (la lentille brune en est la plus riche) , magnésium, ou encore le phosphore.

Le brocoli, antioxydant naturel

Riche en antioxydants, le brocoli est un atout santé. En glissant des graines germées de brocoli dans l’alimentation, on s’assure d’un bon apport en vitamines et en minéraux.

Le sarrasin, riche en tous points

Le sarrasin contient des protéines, des acides aminés (8) et des minéraux. Il est très riche en fibres ce qui fait de lui un élément très nourrissant et satiétant.

La carotte, sous toutes ses formes

La carotte germée a un goût très amer. Il est intéressant de la mélanger à des variétés plus neutres comme l’alfalfa. Elle est riche en sels minéraux et vitamines B, C, D et E et évidemment en carotène (provitamine A).

Le quinoa, roi d’Amérique du Sud

Délicieuse graine riche en protéines, Phosphore, Calcium, Fer et en vitamines B et E. Vous pouvez faire germer le quinoa acheté pour la cuisine, elle germe très bien.

Le radis, détoxifiant par excellence

Il détoxifie le foie et draine les reins, le radis convient contre l’obstruction des voies respiratoires et les états congestifs. Le goût poivré de la graine germée en fait un aromate de choix. Toutes les variétés de radis peuvent germer, le radis à bout rond et le Daïkon étant ceux qui germent le mieux. Attention, comme il fermente assez facilement, il est bon de le rincer plus fréquemment (3 x par jour) et comme il se déshydrate aussi plus facilement de l’humidifier suffisamment.

L’Azuki, une richesse venue d’Asie

Ce petit haricot d’origine asiatique est cultivé depuis des siècles. L’Azuki a une jolie couleur rouge et offre un germe court blanc. Il germe très bien avec des graines de la récolte de l’année. Réputé pour sa richesse en protéines, vitamines B1, B2, fer, calcium et potassium.

Le riz, un classique revisité

Pour utiliser le riz en graine germée, vous devez utiliser des graines non décortiquées (le riz paddy par exemple). Vous devrez être généreux avec l’humidité pour réussir votre germination (le riz pousse tout de même dans les rizières !). Après la récolte, vous pouvez le cuire, à maximum 40° afin de le ramollir tout en gardant ses valeurs énergétiques. Riche en amidon assimilable, il contient des éléments minéraux (cuivre, magnésium, phosphore, soufre, etc …) ainsi que des vitamines B1, B2, B3, B6, C.

L’avoine, bon pour les muscles

Très riche en substances grasses, hydrates de carbone et sels minéraux (sodium, fer, calcium, magnésium phosphore), il est très utile en cas de manque de tonus musculaire, nerveux ou psychique. Aliment type des régions nordiques et saisons froides.

Le haricot mungo, légumineuse colorée

Le haricot mungo est riche en acides aminés (puisqu’il comporte les 10 à lui tout seul) ainsi qu’une teneur en fibres élevée.

Comment faire germer ses graines en 5 étapes ?

Étape 1 : La préparation

Pour une bonne réussite, choisissez des graines de qualité (bio si possible).

Rincez vos graines à l’eau claire.

Étape 2 : le bain

Ensuite laissez tremper le mélange pendant 12 h (du soir pour le lendemain matin), dans une eau propre.

Comptez  1 volume de graines pour 4 volumes d’eau, les graines doivent tremper dans un volume d’eau convenable. Je vous conseille de mettre vos graines à tremper au réfrigérateur, vous réduisez ainsi le développement de bactéries indésirables.

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Étape 3 : le tamis

Après ces 12 h de trempages (ne pas laisser plus), rincer abondamment les graines à l’eau claire dans une passoire ou un tamis. A ce stade là, vous obtenez des graines trempées.

Une fois rincées, placez-les dans le germoir. Vous pouvez aussi laissez les graines tel quel dans la passoire. Dans tous les cas, pensez à disposer un récipient en dessous pour récupérer l’eau.

Trouver son germoir

Les germoirs se trouvent facilement sur internet ou en magasin. Vous pouvez aussi fabriquer un germoir maison. Avec un bocal ou un tamis.

Étape 4 : le travail de Dame Nature

En 24 – 48 h vos graines vont germées. La durée varie en fonction des graines utilisées, de l’humidité, de la chaleur…. Pensez à rincez votre mélange au moins deux fois par jour afin qu’il conserve son humidité.

Si vous souhaitez distribuer des graines ayant beaucoup de germes optez pour une germination à température ambiante. En revanche, si vous souhaitez obtenir une germination modéré, préférez une germination au frais (réfrigérateur).

Une fois que le germe sort, vous pouvez le donner à vos oiseaux. Même à l’état de « point blanc » ce germe à toute sa valeur, pas la peine d’attendre qu’il ait trop poussé (ainsi vous limiter le développement de mauvaises bactéries). De plus, une pousse de graine trop grande peut endommager ou perforer les intestins de votre oiseau (surtout valable pour les grosses graines ou les noix).

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Étape 5 : A la gamelle !

Vous pouvez servir vos graines germées seules ou bien en accompagnement du reste de la ration de fruits et légumes ou autres (extrudés, noix…). Si vous le souhaitez, avant de distribuer vos graines germées, vous pouvez ajouter à votre mélange :

(Les doses sont reprises sur le même principe que précédemment)

½ mélange exotique

½ millet

½ mélange canari

½ coquille d’huîtres

Ceci apporte un côté « croquant » au mélange et satisfait les petits perroquets qui raffolent des petites graines !

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Pourquoi mes graines n’ont pas germées ?

– Un trempage trop long (supérieur à 24h).

– Des graines trop sèches, donc un manque d’humidité.

– Il faut donc les rincer plus souvent.

– Une température trop élevée entraîne des moisissures

– Une température trop basse empêche la graine de se développer.

Conservation et hygiène

Les graines germées sont des produits rapidement périssables, je vous conseille de conserver vos graines, une fois germées, maximum 48h après récolte et bien évidemment au réfrigérateur.

Pensez à distribuez à vos oiseaux des quantités modestes , car  ce mélange doit être consommé rapidement. L’excédent devra être jeté.

Petite astuce :

Pour limiter la propagation de bactéries, champignons, parasites ou autre indésirables, vous pouvez utiliser quelques gouttes d’extrait de pamplemousse, un puissant germicide naturel. Cette astuce est surtout judicieuse par de chaudes journées.

Les graines germées sont un véritable atout pour la santé de votre perroquet, adoptez-les ! Vous pouvez aussi en profiter pour les inclure à votre propre consommation alimentaire !

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